Pendant 10 ans, j’ai transpiré abondamment chaque nuit.
Paloma
Chaque matin, je me réveillais avec les draps trempés, pensant que c’était dû au stress ou à la chaleur. J’ai consulté de nombreux médecins, subi des analyses de sang, mais rien d’anormal n’était détecté. Ce n’est qu’après une décennie que le diagnostic est tombé : carcinome épidermoïde, un cancer HPV au stade 4.
Symptôme banal, cancer réel
Je partage mon histoire pour souligner l’importance de ne pas ignorer les symptômes persistants, même s’ils semblent bénins. Les sueurs nocturnes peuvent être un signe précoce de certains cancers, comme le souligne cet article de Futura Sciences.
Non la transpiration c’est n’est pas que la ménopause ou la thyroïde… Et non plus ce n’est pas la matière du matelas, la qualité des draps ou l’emplacement du lit qui était responsable…
10 ANS DE Symptômes sans diagnostic
Écoutez votre corps. Si quelque chose vous semble inhabituel, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé sans lâcher tant que la cause n’a pas été identifiée. Un diagnostic précoce peut faire toute la différence.
LE CORPS ALERTE, la médecine cherche
Pour rappel, dans le cadre de cancers épidermoïdes il existe un marqueur sanguin, le SCC (Squamous Cell Carcinoma Antigen). Ce marqueur n’est pas fréquemment utilisé en détection de cancer car il est peu sensible au stade précoce ou également être élevé dans d’autres conditions (bénignes ou inflammatoires). C’est un marqueur plutôt utilisé en suivi de l’évolution pour détecter la récidive. Néanmoins dans un cas de transpirations nocturnes persistantes pour lesquels les risques les plus fréquents ont été écartés, il pourrait être un élément complémentaire intéressant.
mon SCC était de 9,8 alors que NOrMAL < 2,3.

Enfin, la transpiration génère des odeurs, et à ce titre il y a des études mettant en lumière que des chiens entraînés sont capables de détecter des cancers, voici également un article à ce sujet.
Encore bien des sujets méconnus, ou tabous !