Les infections à papillomavirus humains (HPV) n’affectent pas seulement les femmes et leur santé. Les hommes sont également concernés. Comment les pathologies associées à ces infections sont-elles prises en charge ? Qu’en est-il de la vaccination ?
Article de Nathalie Ferron en collaboration avec le Dr Joseph Monsonego, gynécologue, oncologue et spécialiste des pathologies associées aux infections HPV.
« Lorsqu’on évoque le sujet des infections à papillomavirus humain (HPV), il convient avant tout de bien distinguer les infections, des lésions potentiellement associées et consécutives à une contamination. En effet, dans la très grande majorité des cas, une infection au papillomavirus ne provoque pas de lésions, ni de cancer, le système immunitaire étant en capacité d’éliminer naturellement le virus en l’espace de 12 à 18 mois, souligne le Dr Monsonego.
Si les infections à papillomavirus sont autant, voire plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes, la prévalence des lésions génitales s’avère, en revanche, moindre chez les hommes. Les condylomes acuminés sont des lésions génitales difficiles à traiter.
Tous ces traitements n’empêchent pas un taux de récidive de la maladie de l’ordre de 10 à 20 % selon l’étendue des lésions et le statut immunitaire des personnes concernées. Si ces différents traitements offrent un bénéfice thérapeutique partiel, la vaccination reste le seul moyen de se protéger efficacement contre les condylomes acuminés et cette infection. La protection étant quasiment de l’ordre de 100 %, la vaccination est recommandée aussi bien chez les jeunes garçons que chez les jeunes filles », préconise le spécialiste.
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