En septembre, la Solitaire du Figaro Paprec a été bien plus qu’un événement sportif. Sur les villages départ à Rouen et arrivée à Saint-Vaast-la-Hougue, le collectif Demain sans HPV, soutenu par NO TABOO, a profité des étapes de la course pour mener une action de sensibilisation grand public sur les papillomavirus humains (HPV).
Un public varié, un message commun : prévenir les HPV
Le stand a permis de toucher un public très divers, allant des familles venues admirer les voiliers aux passionnés de course au large, en passant par des jeunes et des seniors curieux d’en savoir plus sur la santé sexuelle.
Tous ont pu échanger librement avec nous autour d’un message essentiel : les HPV concernent tout le monde, hommes comme femmes, et la prévention est l’affaire de tous.
Casser les idées reçues : les HPV ne sont pas une infection comme les autres
Contrairement à certaines idées reçues, les papillomavirus humains ne se limitent pas au col de l’utérus. Ils peuvent être responsables de cancers sur les muqueuses ORL ou du rectum, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Autre préjugé à déconstruire : le préservatif ne protège pas totalement contre les HPV. Même s’il reste essentiel pour prévenir la majorité des autres infections sexuellement transmissibles (IST), il ne couvre pas toutes les zones de contact impliquées dans la transmission des papillomavirus.
La vaccination : une protection efficace et accessible
Bonne nouvelle : la vaccination anti-HPV protège contre 9 souches du virus, responsables de la majorité des cancers liés au papillomavirus.
Elle est recommandée pour les filles et les garçons, et reste utile même après le début de la vie sexuelle, car elle peut encore prévenir l’infection par des souches non contractées.
Le dépistage reste essentiel, même vacciné
La vaccination ne dispense pas du dépistage régulier du col de l’utérus, car d’autres souches oncogènes existent. Ce dépistage est crucial pour détecter précocement d’éventuelles anomalies et éviter l’évolution vers un cancer. Les femmes, même ménopausées, doivent être suivies.
Pour les autres zones concernées, ORL et bas rectum, il n’existe pas de dépistage organisé à ce jour. En revanche, si des symptômes ou gênes persistent plus de trois semaines (gorge irritée, douleurs, lésions ou inconforts anaux), il est impératif de consulter un professionnel de santé.
En parler, c’est déjà agir
Grâce à la visibilité offerte par le voilier FIGARO DEMAIN SANS HPV, nous avons pu informer, dialoguer et briser les tabous autour du papillomavirus.
